dimanche 20 décembre 2020
mardi 15 décembre 2020
CE JOUR LA ... un 15 décembre
15 décembre 1889
Inauguration de l’éclairage public à l’électricité. « M. FAYE, Ministre de l’Agriculture … a inauguré, vers 3 heures, le nouvel éclairage à la lumière électrique […] Hennebont est la 4e ou la 5e ville de France qui soit éclairée à l’électricité […] A cinq heures et demie un banquet de 200 couverts, fort bien servi par M. LAUDREN de Lorient, réunissait à l’école des filles, les invités et les souscripteurs qui avaient versés leurs 8 francs […] Ensuite les invités se séparaient pour se retrouver avec la foule, sur la place de l’église. Un feu d’artifice, dont la pièce principale représentait la Tour Eiffel, puis des projections à la lumière oxhydrique ont été le signal de la fin de la fête. » (Le Nouvelliste du Morbihan du 19.12.1889) ----------------------------------------------------------------------------- |
15 décembre 1815 Nomination de Jean François Ange Ponsard, maire. Le préfet nomme comme maire Georges Ponsard, notaire. Il aura pour adjoint Armand Briant-Kervagat. Le second adjoint est le docteur Jean Chottard. |
dimanche 13 décembre 2020
CE JOUR LA ... un 13 décembre
13 décembre 1792
Vente de l’Abbaye de la Joie |
Quelques temps après leur expulsion, les biens des religieuses de la communauté de l’abbaye Notre-Dame de la Joie sont vendus aux enchères à Noël Hébert, négociant à Lorient. Il put ainsi acquérir le domaine pour la somme de 81 000 livres. L’église et la maison conventuelle furent démolies et les matériaux utilisés plus tard pour la construction, dans l’enceinte de l’abbaye, d’une usine métallurgique : les Forges de la Joie
13 décembre 1792
Vente du couvent des Ursulines. Le couvent des Ursulines et l’enclos sont vendus à Sauvage pour 30 000 livres, puis deux petits parcs à Le Goff le 4 juillet 1800 pour 323 livres. Ainsi, à la fin de 1792, après la vente de l’Abbaye de la Joie, il ne restait plus à Hennebont aucun établissement ecclésiastique. 13 décembre 1846 |
Nomination de François DESCEAULX,
maire.
Ordonnance nommant M. DESCEAULX
François maire et MM. VERGUET et EVANNO adjoints |
vendredi 11 décembre 2020
LE GRANITE DE POLVERN
Les carrières de granite de Polvern
Ces carrières, situées près de l’écluse de Polvern, sur
la rive gauche du Blavet, ont fourni pendant des années un des meilleurs granites
d’Europe. Avec les carrières de Locoyarne, situées en aval du viaduc du chemin
de fer elles formaient les plus importantes exploitations de granite du
Morbihan. .
Pour la ville d’Hennebont ce granite sera utilisé pour la
construction de la ville-close dont les fondations datent des 14e et
15e siècles, mais aussi, au début du 16e siècle, pour la
construction de la basilique et plus tard la construction du viaduc ferroviaire
sur le Blavet.
Pour la construction du port de Lorient et de ses
infrastructures, un manuscrit de 1741 les signale également parmi les carrières
à exploiter sur le Blavet. Situées en bordure de rivière, elles facilitent un
acheminement plus aisé des pierres vers les lieux de construction des ouvrages.
Les bassins de radoub du port seront réalisés avec ce granite de Polvern.
En novembre 1893, lorsqu’il s’était agi de choisir la
pierre pour la construction du phare d’Eckmühl, à la pointe de Penmarc’h dans
le Finistère, le granite de Polvern était celui qui avait été retenu par les
ingénieurs en charge des études. Ils étaient convaincus que le granite bleu de
Polvern était le meilleur pour la réalisation de cet ouvrage. Mais pour des
raisons d’approvisionnement sur le site, un autre choix sera retenu.
Les carrières de Polvern vont fournir également les pavés
qui petit à petit vont recouvrir d’abord les rues d’Hennebont puis celles de
Lorient pour le cours Chazelles et l’avenue du Faouëdic, Vannes pour l’avenue
Victor Hugo, Bordeaux, Quimper …. mais aussi l’avenue de l’Opéra et le Rond-point
des Champs-Elysées à Paris.
Le pavé « mosaïque » était la fierté de notre
ville et il s’en expédiait annuellement des milliers de tonnes depuis le port
d’Hennebont, apportant une forte contribution à son trafic.
Aujourd’hui encore, tous les Hennebontais-es connaissent
les pavés qui recouvrent la place de la basilique ND de Paradis. A la
Libération, lors de la reconstruction de la ville, l’Administration prévoit de
ne pas toucher une zone « historique » dans un rayon de 40 m autour la
basilique, une surface jugée nécessaire pour conserver à ce coin son caractère
historique. Ils sont aujourd’hui classés au titre du Patrimoine.
Vue aérienne de 1953
Cette exploitation du granite de Polvern, sur la rive gauche, sera active jusqu’à la fin des années 50…reprendra encore quelques années sur la rive droite pour disparaitre définitivement. A une époque, les carrières de Polvern emploieront jusqu’à 250 ouvriers de nationalités étrangères différentes…italienne, norvégienne, suédoise…
Elles ont été pendant des dizaines d’années une des plus
grandes entreprises d’Hennebont….passées aujourd’hui dans le domaine silencieux
de l’archéologie industrielle.
mardi 8 décembre 2020
LES REMPARTS
LES REMPARTS DE LA VILLE CLOSE
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Une drôle
d’histoire !!
En 1626, Jean DARRASSEN,
sieur d’Arraz, fait construire au
bas de la rue Moricette, dans la ville-close, une maison adossée aux remparts
de la ville. Pour « donner de la lumière » à sa maison, il ne va pas
hésiter à percer les murailles de la ville. Quelques années plus tard, en 1649,
le procureur du roi, Jean LE GOUVELLO, qui considère que ces ouvertures peuvent
être un danger pour la ville en cas de siège engage un procès contre les
héritiers de la famille. Il exige que ces fenêtres soient condamnées.
Mais la famille DARASSEN est une puissante
famille bien décidée à défendre ses intérêts. Pour leur avocat il ne s’agit que
d’une querelle entre le Conseiller du
roi à Hennebont qui a « en haine » ses clients.