MAUDUIT DU PLESSIS

 LE CHEVALIER MAUDUIT DU PLESSIS

Lieutenant-colonel dans l'armée de Georges Washington

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Le Chevalier Mauduit du Plessis

--------------------  Parcours chronologique sommaire  -------------------

 

 

12 septembre 1753          Naissance à Hennebont (Morbihan)

11 avril 1770                       Aspirant au Corps Royal de l’Artillerie à Grenoble

1^er janvier 1774                  Lieutenant  au Corps Royal de l’Artillerie de Grenoble

----------------------------------- guerre d’indépendance -------------------------------------

19 septembre 1776          Obtient du Congrès américain  un brevet de capitaine d’artillerie

5 février 1777                     Embarque à Saint-Nazaire  pour l’Amérique  à bord du Mercure

17 mars 1777                     Débarque à Portsmouth  dans le New-Hampshire

15 avril 1777                       Engagé  dans l’armée de Georges Washington

 

11 septembre 1777           Bataille de Brandywine

                              

4 octobre 1777                   Bataille de Germantown

 

22 octobre 1777                 Bataille de Redbank

26 novembre 1777            Nommé Lieutenant-colonel de l'armée continentale

28 juin 1778                        Bataille de Monmouth

6 février 1779                     Retour en France

2 mai 1780                           Nouveau départ pour l’Amérique avec  l’armée de Rochambeau

19 octobre 1781                 Bataille de Yorktown

17 juin 1783                        Nouveau retour en France

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4 décembre 1785              Nommé Major au régiment de chasseurs des Vosges

24 mars 1788                     Nommé colonel du régiment de Port-au-Prince à St. Domingue

15 février 1790                   Mariage avec Marie-Thérèse Guyot de Villiers

4 mars 1791                        Assassiné à Port-au-Prince  (Saint-Domingue)

 

JACQUES GUILCHET

 

HENNEBONT … par Jacques GUILCHET

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Jacques GUILCHET vient de publier un nouvel ouvrage

 

https://www.letelegramme.fr/morbihan/hennebont/l-histoire-d-hennebont-racontee-par-jacques-guilchet-25-11-2020-12662441.php 

 

Né à Hennebont en 1931, Jacques Guilchet est l’ancien bibliothécaire et archiviste de la ville. Entré au service de la mairie en 1952, la ville lui doit la création de son service d’archives communales. Passionné d’histoire locale, il a sauvé, récupéré et regroupé une masse impressionnante de documents pour constituer un fonds d’archives qui sera reconnu par les Archives Départementales du Morbihan en 1988.

Homme passionné d’histoire, Jacques Guilchet a mené de nombreuses recherches sur des personnages locaux (Pégot-Ogier, Auguste Delaval …), sur l’histoire locale (…Hennebont, de l’Empire à la seconde guerre mondiale ; Hennebont au XVIIe siècle ; …), sur les monuments (…Chapelles et églises d’Hennebont ; la basilique Notre-Dame de Paradis ; …), sur les lieux (…la Poterie, le port sur le Blavet…), sur l’habitat (…les maisons d’Hennebont, la rue Neuve…) etc.

 

 

Couverture de l'ouvrage

AUTRES TRAVAUX DE JACQUES GUILCHET

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LA PORTE BROËREC’H, Archives Communales Hennebont (inédit), 1970, 32 pages.

LA MOTTE FEODALE D’HENNEBONT, dans : Bulletin de la Société d’Histoire et d’Archéologie du pays de Lorient, 1970.

CHAPELLES ET ÉGLISES D’HENNEBONT, 1971, 71 pages.

QUELQUES RETOMBÉES DE LA GUERRE DE TRENTE ANS POUR LES HENNEBONTAIS, dans : Mémoires de la Société Polymathique du Morbihan, tome 102, 1975, pages 36-43.

HENNEBONT AU XVII^e SIÈCLE, Archives Communales Hennebont (inédit) 1977, 145 pages.

LES LAIGNEAU DE LA VILLENEUVE, Archives Communales Hennebont (inédit), 1977, 42 pages.

QUELQUES BIBLIOTHÈQUES HENNEBONTAISES AU XVIII^e SIÈCLE, dans : Mémoires de la Société Polymathique du Morbihan, tome 105, 1978, pages 73-76.

BOIS JOLI, KERMARIO, LE HINGAIR, LE MERDY, Archives Communales Hennebont (inédit),  1982, 125 pages.

GRAINS, MOULINS ET PAINS AU PAYS D’HENNEBONT, Archives Communales Hennebont (inédit), 1986, 104 pages.

HENNEBONT,  imprimerie Leroux, 1987, 20 pages.

HENNEBONT, DU PREMIER EMPIRE A LA SECONDE GUERRE MONDIALE, 1800-1950, Hennebont, 1987 (édition de 1992), 353 pages.

LA POPULATION D’HENNEBONT (1788-1795), Archives Communales Hennebont (inédit), 1990, 165 pages.

LE SITE DE LA POTERIE DANS SON ENVIRONNEMENT HISTORIQUE, Archives Communales Hennebont (inédit), 1993, 102 pages.

HENNEBONT : KERLOIS, DE SIEURIE EN ÉCOLES, Archives Communales Hennebont (inédit), 1994, 135 pages.

LE PORT D’HENNEBONT EN RÉSUME, Archives Communales Hennebont (inédit), 1995, 52 pages.

UN MANUSCRIT DE JEAN-MARIE ÉLIE, FUTUR JUGE A LA COUR D’APPEL DE RENNES, Archives Communales Hennebont (inédit), 1995, 11 pages.

UNE ASSOCIATION SPORTIVE HENNEBONTAISE : LA GARDE-DU-VŒU, Archives Communales Hennebont (inédit),   1997, 95 pages.

LA BASILIQUE NOTRE-DAME DE PARADIS D’HENNEBONT, Archives Communales Hennebont (inédit), 1999, 253 pages.

CHRONOLOGIE HENNEBONTAISE OU INTERROGATIONS AU COURS D’UNE PROMENADE, dans : Société d’Histoire et d’Archéologie du pays de Lorient, n° 30, 2001-2002), 2001.

NOTES SUR LES FORMATIONS AGRICOLES DISPENSÉES A HENNEBONT, dans : Mémoires de la Société Polymathique du Morbihan, tome 129, 2003, pages 109-118.

JEAN-BERTRAND PEGOT-OGIER (1877-1915), T1, 2002, 200p. – T2, 2002, Archives Communales Hennebont (inédit),  156 pages.

MAISONS D’HENNEBONT, Archives Communales Hennebont (inédit), 2005, 139 pages.

UN ARTISTE A HENNEBONT : PEGOT-OGIER, dans Association Bretonne, tome 116, 2007, pages 85-99.

LA RUE NEUVE D’HENNEBONT, XIII^e – XXI^e  SIÈCLE, Archives Communales Hennebont (inédit), 2008, 121 pages.

HENNEBONT RIVE DROITE, Archives Communales Hennebont (inédit), 2010, 297 pages.

AUGUSTE DELAVAL (1875-1962), Archives Communales Hennebont (inédit), 131 pages.

SOLIDARITÉ HENNEBONTAISE, Archives Communales Hennebont (inédit), 2014, 56 pages.

NOTRE-DAME DE PARADIS - SAINT-GILLES DES CHAMPS, Archives Communales Hennebont (inédit), 1995, 122 pages.

ASPECTS SOCIAUX, CULTURELS, A HENNEBONT, Archives Communales Hennebont (inédit), 2007, 130 pages.

LISTE DES SERVANTS A NOTRE-DAME DE PARADIS, de 1478 à 2012, Archives Communales Hennebont (inédit), 7 pages.

DOM YVES PEZRON, UN SAVANT NE A HENNEBONT, dans : Cahiers d’histoire du Vieil Hennebont, Hennebont, 2012.

LA GRANDE GUERRE A TRAVERS LES BULLETINS PAROISSIAUX, dans : Cahiers d’histoire du Vieil Hennebont, Hennebont, 2014.

LE COUVENT DES CARMES, dans : Cahiers d’histoire du Vieil Hennebont, Hennebont, 2015.

LES CAPUCINS D’HENNEBONT, dans : Cahiers d’histoire du Vieil Hennebont, Hennebont, 2017.

AMOURS ET TRAGÉDIES CHEZ LES LAIGNEAU DE LA VILLENEUVE, dans : Cahiers d’histoire du Vieil Hennebont, Hennebont, 2018.

 

PARTICIPATION AUX OUVRAGES DE PIERRE-YVES NICOLAS :

-          Hennebont, le temps des baraques, 2009.

-          Notre-Dame de Paradis

IMAGES POUR UN PONT DE FER, Texte de Jacques Guilchet, photographie Alain Moreau. Responsable de l’édition : Suzanne Mariette.

 

 

 

IMAGES DU PASSE

 

IMAGES DU PASSE

 

 

 

 

L'ELECTRICITE ARRIVE !

HENNEBONT ... le temps de la fête

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 Le 15 décembre 1889, Hennebont est en fête !

L’électricité arrive dans la ville. Fini l’éclairage à l’huile. Hennebont sera la première ville à être équipée dans le Morbihan … en même temps que la Tour Eiffel à Paris qui brillera cette année-là de mille ampoules pour l’Exposition universelle. 

 

L'usine électrique, sur la Plaine

 

Pour la production de l’électricité, une usine a été construite sur la Plaine et on s’apprête à sa mise en route. Une foule importante est attendue pour l’évènement et on attend l’arrivée en gare d’Hennebont du Ministre, M. Faye, qui sera accueilli par M. Trottier, maire.

Après l’inauguration technique de l’usine, les discours officiels et autres conférences données pour l’occasion, les lampes à incandescence seront allumées aux applaudissements de tous.

En soirée, un copieux repas sera servi aux invités à l’école des garçons de la Vieille-ville, transformée pour l’occasion en une superbe salle de restaurant magnifiquement décorée et éclairée à l’électricité par trois lustres et plusieurs lampes-appliques.

Ce sont 237 convives qui vont se partager 278 bouteilles de vin servies avec un menu pantagruélique dont voici le détail : 

-      Potage Condé et perles du Brésil

-      Hors d’œuvres variés, dont huitres (12 par personne)

-      Poisson sauce crème, bouchées truffées Porte-Maillot

-      Filet à la Montpensier

-      Timbales Edison

-      Salmis de canetons aux truffes

-      Poulardes truffées

-      Jambon d’ York glacé

-      Galantines truffées

-      Petits pois à l’ancienne

-      Bombes électriques

-      Desserts variés (trois ou quatre gâteaux par convive)

-      Café, cognac.

La cave valait le buffet !

-   Madère (une bouteille pour 10 personnes). Vallet (une bouteille pour six). Bordeaux (une bouteille pour deux). Pomerol et Saint-émilion (une bouteille pour six). Champagne (une bouteille pour trois)

Après une retraite aux flambeaux et un feu d’artifice, la clôture de cette journée mémorable se fera par un bal donné dans une salle de l’école de la Plaine.

A près de 23 heures, la fête terminée,  un train spécial partait pour Vannes et allait ramener à bon port, ministre, préfet, autres invités ou curieux….

 

KERGARS, un lieu noble

 

HENNEBONT ... une mémoire des lieux

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Avant la réforme territoriale de 1791, suscitée par Mirabeau, certains lieux-dits hennebontais étaient situés autrefois sur la commune de Kervignac. Dans un dernier ouvrage qu'il vient de publier, Jacques Guilchet, ancien bibliothécaire et archiviste de la ville, en dresse une liste et en raconte pour chacun la passionnante histoire. 

Aujourd'hui, un résumé à découvrir : KERGARS

 

Le lieu noble de Kergars pose le problème de sa localisation. La paroisse de Kervignac s’étend jusqu’aux abords de la ville d’Hennebont, avec notamment entre elle et Kergars, le lieu de Kerihouais sis en Kervignac. Comment Kergars se trouve-t-il sur la paroisse de Saint Gilles des Champs en 1444 ?  Le Comte de Laigue situe Kerangal (kergard ?) dans les exempts de fouages « hors la ville et faubourg d’Hennebont ». 

 

Situation de Kergars

 

Il précise que c’est un métayer de Henry Le Parisy, Guyon Le Calvez, qui y demeure. En 1448, il reprend : « le manoir de Kerangal (Kergard) que l’on dit être noble à messire Henry Le Parisy ». En 1477, la famille Le Mézec dont on connaît les attaches avec le Quimpéro et Kergars figure à la montre du 21 avril. Un aveu du 18 septembre 1490 est rendu par François Le Mézec à noble écuyer Henry Le Parisy. Un aveu du 15 octobre 1405 par Henry Le Parisy fait déjà état de rentes en la paroisse Saint Gilles.

[ … ] Dans un article des Cahiers d’Histoire du Vieil Hennebont (n°1-2012) nous avons un bel aperçu du passage à Kergars d’un capitaine de la Compagnie des Indes, savant hydrographe, cartographe et astronome au XVIII^e siècle, Jean-Baptiste Denis d’Après sieur de Mannevillette, né au Havre en 1707, marié à Lorient en 1732 et auteur du Neptune Oriental, un ouvrage monumental, recueil de cartes marines qui servait de routier pour la plupart des navigateurs d l’époque.

 

M. de Mannevillette

 

D’après de Mannevillette y séjournera dans la seconde moitié du XVIII^e siècle, y fera l’observation d’une éclipse de soleil le 1^er avril 1764 et d’un passage de Vénus le 3 juin 1769 […] Il meurt à Lorient en 1780.

A cette même période, un autre personnage retient aussi notre attention. Il s’agit d’une nièce de Mr de Begasson : Bonne de Kerboudel de la Courpéan, marquise de Perrien. Joseph de Begasson, le père de cette épistolière avait une propriété à Saint Domingue qui avait été incendiée. Quelques lettres de madame de Perrien à son oncle ont été conservées et ont fait l’objet d’une publication en 1932 par Alfred Gernoux.

[…] Les enfants du Comte de Begasson étaient en pension au couvent des Ursulines (actuel Saint Hervé) en face du château de Kergars. Le 3 avril 1771, Bonne de Kerboudel écrit à son oncle « Vos enfants se portent bien. J’allai hier les voir aux  Ursulines, elles dineront avec moi vendredi. Pour Dieu, mon cher oncle, songez à elles, elles se désolent dans ce couvent, le plus détestable de tous les couvents » […]

Il mourut en 1798 laissant comme héritières ses filles Mmes de Langle et Julie Verdier de Genouillac, dame du Rosc, dont la fille Camille Augustine avait épousé Charles Adolphe Jacquelot du Boisrouvray […] et une autre fille Marie Louise avait convolé en justes noces à Concoret en 1816 avec René Auguste Le Bel de Penguilly. Kergars restera dans la famille Le Bel de Penguilly jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale.

 

Manoir de Kergars

  

Petite propriété d’une dizaine d’hectares, Kergars comprend le manoir et les bâtiments d’exploitation. En 1836, il est habité par Claude Billotte, chef de bataillon en retraite, son fils Jean et sa fille Mathurine […] La base de données « Mérimée » du Ministère de la culture nous indique que le manoir fait partie de l’inventaire général du patrimoine culturel, que son époque de construction se situe à partir du XVII^e siècle, remanié au XIX^e siècle et que son élévation est en travées avec un étage carré et des combles. Le gros œuvre est en granite couvert d’enduit, le toit est à longs pans coupés et en ardoise […]

(d’après Jacques Guilchet, de Kervignac à Hennebont, novembre 2020)