Hennebont … ses industries
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Les « Forges de la Joye »
Pendant la période révolutionnaire, l’état s’était approprié les biens du clergé. Parmi eux, ceux de l’Abbaye de la Joie qui, en 1792, seront vendus comme « biens nationaux »
Les principaux bénéficiaires de ces ventes sont des riches propriétaires ou commerçants acquis à la cause de la Révolution.
Dans certains de ses romans, Honoré de Balzac parlera de cette « bande noire » des acquéreurs des biens de ce qui peut être considéré comme le plus important mouvement de confiscation de l’histoire de France.
C’est ainsi que l’Abbaye de la Joie sera vendue à Noël Hébert, un négociant lorientais. Il va faire démolir l’église et le monastère, conservant seulement 2 ailes de la maison abbatiale (ce que l’on voit aujourd’hui) et transformera l’Abbaye de la Joie en une « forge à l’anglaise ».
Un projet « révolutionnaire » (!)
La « Compagnie des Forges de la Joye » est créée le 2 septembre 1825. Des ouvriers anglais, attirés par des salaires confortables, vont alors immigrer à Hennebont et constituer l’élite ouvrière de l’usine qui produira des fers destinés principalement à l’artillerie du port de Lorient.
Mais après bien des difficultés, l’usine cessera ses activités en 1833 ; la première aventure industrielle hennebontaise venait de se terminer …!
Après diverses ventes successives - même pour y implanter sans succès une savonnerie ! - les bâtiments industriels seront démantelés.
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